Aujourd'hui, Joseph accueille Grégory Pairin, PDG et cofondateur d'Ocarat, pour une conversation passionnante sur l'évolution du e-commerce, du référencement naturel, du marketing d'affiliation... et sur 15 ans d'entrepreneuriat.
Ensemble, ils reviennent sur le parcours de Grégory et nous font découvrir les coulisses de l'une des success stories françaises les plus remarquables du e-commerce dans le domaine de l'horlogerie et de la joaillerie.
Ils décryptent également les véritables mécanismes d'un référencement naturel rentable, les limites de l'IA générative, l'impact des marketplaces sur l'avenir du e-commerce et comment créer une expérience client qui inspire confiance lors de la vente en ligne de produits haut de gamme.
Cet épisode est riche en conseils pratiques, anecdotes fascinantes et feedback sincères.
Écoutez-le dans son intégralité si vous voulez vraiment comprendre ce qui fait le succès à long terme d'une entreprise e-commerce rentable.
Bonne écoute ! 🎧
00:00:00 [Speaker 1] Tester parce qu'aujourd'hui on est devenu avec les réseaux sociaux, avec LinkedIn et caetera, on a l'impression qu'il y a des recettes miracles que tu vas acheter ou que tu vas apprendre ou que tu vas regarder et puis ça va fonctionner. 00:00:10 [Speaker 1] Or la vie d'un e-commerçant, ce n'est pas ça. 00:00:14 [Speaker 2] Bonjour, vous écoutez le podcast qui parle de e-commerce tout simplement. 00:00:18 [Speaker 2] Une fois par mois, je reçois une personnalité inspirante de l'écosystème e-commerce français pour des discussions entre amis et sans prétention autour des sujets qui les passionnent. 00:00:28 [Speaker 2] L'objectif décrypter les tendances e-commerce et partager des astuces concrètes pour faire cartonner votre e-shop. 00:00:34 [Speaker 2] Je suis Joseph Aubry, cofondateur de Loyoly, la plateforme de fidélité et parrainage qui vous permet d'engager vos clients à travers plus de 50 mécaniques. 00:00:43 [Speaker 2] Partage, contenu utilisateur, avis clients et bien plus pour augmenter votre LTV et diminuer votre cac. 00:00:49 [Speaker 2] Si loyoly Talks vous plaît, abonnez-vous et n'hésitez pas à nous laisser 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify pour nous soutenir. 00:00:56 [Speaker 2] Bonne écoute. 00:00:58 [Speaker 2] Salut Grégory. 00:00:59 [Speaker 2] Salut. 00:01:00 [Speaker 2] Ravi de te recevoir sur le podcast. 00:01:02 [Speaker 2] Écoute super content. 00:01:04 [Speaker 2] Donc écoute on va parler de de plein plein plein de sujets aujourd'hui évidemment e-commerce mais aussi beaucoup SE0 et Ocarat 00:01:25 [Speaker 1] est un e-commerce de montres et bijoux. 00:01:28 [Speaker 1] On est, on se dit player player, en réalité ce n'est pas tout à fait vrai parce qu'on a une boutique à Paris, mais on fait quatre-vingt-seize pour 100 de notre chiffre d'affaires directement en ligne et on distribue donc des des marques. 00:01:40 [Speaker 1] Donc on est vraiment distributeur, on achète et on revend des marques de montres et des marques de bijoux. 00:01:44 [Speaker 1] On fait que du 9. 00:01:45 [Speaker 2] Tu as quoi comme montre là aujourd'hui par exemple 00:01:48 [Speaker 1] Aujourd'hui, je ne l'ai pas prévu cette question-là. 00:01:51 [Speaker 1] Aujourd'hui, c'est une marche bronzer. 00:01:54 [Speaker 1] Donc c'est une marque, c'est une marque française. 00:01:58 [Speaker 1] On va dire pour simplifier que l'intérieur de la montre est à quatre-vingt-quinze pour 100 fait en France avec un mouvement franco-suisse. 00:02:05 [Speaker 1] Donc c'est une marque qu'on distribue depuis quelques années, on est très fier. 00:02:08 [Speaker 1] En plus en ce moment, c'est les french day, tu le sais, tu vois, donc ça ça tombe pile poil. 00:02:12 [Speaker 1] On est très fier d'avoir quelques maisons françaises comme ça qui cartonnent sur notre site. 00:02:16 [Speaker 2] Trop bien. 00:02:16 [Speaker 2] Franchement, les les montres que vous sont hyper hyper qualies, donc n'hésitez pas à les checker pendant que vous écoutez le podcast. 00:02:23 [Speaker 2] Je te propose de commencer par un petit vrai faux. 00:02:25 [Speaker 2] Donc premièrement, en SEO, la technique est plus importante que le contenu. 00:02:30 [Speaker 2] Alors c'est faux. 00:02:33 [Speaker 1] C'est faux, c'est faux selon la volumétrie d'un site, c'est discutable, mais globalement il y a les fameux 3 piliers qu'on lit un peu partout là sur LinkedIn et caetera, où la technique doit être aussi importante les mots utilisés qui ont fait partie textuelle et que la popularité de ton site. 00:02:53 [Speaker 1] Et en fait, s'il y en a un qui est défaillant, finalement, l'ensemble ne fonctionne pas terriblement. 00:02:58 [Speaker 2] Ok. 00:02:59 [Speaker 2] Plus il y a de pages sur un site, mieux c'est pour le référencement. 00:03:03 [Speaker 1] Ça dépend des secteurs. 00:03:04 [Speaker 1] Je dirais que c'est globalement vrai. 00:03:06 [Speaker 1] C'est quand même plus facile de se référencer quand tu as un site à 6000 pages, si le job est bien fait, qu'un site à un seul produit et 3 pages, tu vois, c'est plus facile. 00:03:14 [Speaker 1] Après attention, plus il y a de pages, plus il y a ce qu'on appelle de la cannibalisation de pages et ça peut être problématique. 00:03:21 [Speaker 1] Donc là, la technique a intérêt à être bonne. 00:03:23 [Speaker 2] Ok. 00:03:25 [Speaker 2] Une fiche produit bien optimisée peut rien qu'est plus haut qu'un article de blog. 00:03:30 [Speaker 1] Tu aurais pu m'envoyer les questions avant. 00:03:33 [Speaker 1] En fait, ce n'est pas la même ce qu'on appelle un peu attention de recherche, tu vois. 00:03:36 [Speaker 1] C'est-à-dire que quand on cherche de l'information, un article de blog va plus facilement remonter. 00:03:40 [Speaker 1] Quand on cherche à acheter un produit, c'est plus la fiche produit. 00:03:43 [Speaker 1] Encore une fois, il peut y avoir des contre exemples, mais je dirais que c'est faux globalement. 00:03:49 [Speaker 2] Ok. 00:03:59 [Speaker 1] Je dirais que c'est vrai quand même majoritairement, parce que pour un e-commerçant, les gens ont envie d'acheter, ils ont le clic facile sur les annonces payantes, parce qu'ils se disent tiens voilà. 00:04:08 [Speaker 1] Après, tu récupères quand même du trafiquant naturel. 00:04:10 [Speaker 1] Tu vois, moi, j'ai des positions où je suis premier en SEO et j'ai quand même de la pub dessus. 00:04:16 [Speaker 1] En fait, les clics se répartissent. 00:04:17 [Speaker 1] Si jamais j'enlève la pub, bien, il y a des fois où je fais quand même un peu moins de trafic. 00:04:22 [Speaker 1] C'est difficile à mesurer parce que c'est Google, il s'adapte au comportement du visiteur, plus ton historique, plus la saisonnalité, plus les concurrents sur les ads. 00:04:30 [Speaker 1] C'est un voilà, il n'y a pas de, ce n'est pas exact, mais c'est en tout cas, il faut jouer les 2, ça, c'est sûr. 00:04:37 [Speaker 2] Ok. 00:04:38 [Speaker 2] Le SE0 est plus rentable que le SEA sur le long terme. 00:04:41 [Speaker 1] Ah oui, ça, c'est, j'en suis la preuve vivante. 00:04:44 [Speaker 1] Clairement, c'est plus rentable, mais tu peux difficilement te dispenser de SEA, c'est le prend des facteurs, mais bon. 00:04:51 [Speaker 2] Fidiliser dans la joaillerie, c'est mission impossible. 00:04:54 [Speaker 1] Alors, je pense que fidéliser était bien placé pour savoir, c'est un enjeu tout court. 00:05:00 [Speaker 1] Ce qui est compliqué chez moi, c'est que la life time value d'un visiteur, elle est hyper longue. 00:05:04 [Speaker 1] C'est-à-dire que tu ne changes pas de montre comme tu changes de chaussettes 00:05:07 [Speaker 3] et 00:05:09 [Speaker 1] une fois que tu es fiancé, marié et tu as baptisé tes enfants, tu vois dans les événements importants et obligatoires de vie, 00:05:16 [Speaker 3] il n'y 00:05:17 [Speaker 1] en a pas tellement d'autres. 00:05:18 [Speaker 1] Donc tu vois, ça, déjà ça étale vraiment le réachat et puis je vends des produits quand même qu'on a certains, enfin je suis à mon panier moyen et de l'ordre en TTC trois-cent-vingt jusqu'à quatre-cents quoi, on va simplifier. 00:05:33 [Speaker 1] Donc en ce moment, les gens ont un peu moins d'argent donc voilà fidéliser c'est clairement un enjeu pour nous. 00:05:39 [Speaker 1] Ce n'est pas plus dur dans la joaillerie qu'ailleurs je dirais. 00:05:42 [Speaker 2] D'accord. 00:05:42 [Speaker 2] On dirait faux. 00:05:43 [Speaker 2] Ok. 00:05:45 [Speaker 2] Le branding est secondaire quand on fait du e-commerce Ah non, ce n'est 00:05:48 [Speaker 1] pas vrai ça. 00:05:49 [Speaker 1] Alors quand on est distributeur comme moi, c'est discutable encore une fois parce que nous, on s'appuie sur finalement le branding de chacune des marques qu'on distribue. 00:05:56 [Speaker 1] Mais le branding, la plateforme de marque est quand même reste quand même important pour pour un distributeur. 00:06:03 [Speaker 1] Donc donc non non c'est hyper faux. 00:06:06 [Speaker 1] En joaillerie, le nom de la marque compte 00:06:08 [Speaker 2] plus que le produit. 00:06:10 [Speaker 1] Alors quand tu es en vraiment en joaillerie, oui c'est vrai il y a des gens qui vont aller chez Dean Van parce que c'est Dean Van, Cartier parce que c'est Cartier alors que Dean Van ils font des très jolis bracelets qui coûtent 5 fois moins cher que si tu les trouvais ailleurs et c'est exactement mécaniquement, matériellement la même chose sauf que tu payes l'association sociale à la marque. 00:06:33 [Speaker 1] Donc clairement, je suis là, c'est vrai. 00:06:36 [Speaker 2] Intéressant. 00:06:37 [Speaker 2] Le design d'un site e-commerce influe directement sur le positionnement perçu. 00:06:41 [Speaker 1] Oui, je pense que ça fait partie d'un tout, mais, mais c'est vrai, oui, oui, c'est vrai. 00:06:48 [Speaker 2] Une marque ne peut pas être à la fois accessible et haut de gamme. 00:06:53 [Speaker 1] Compliqué, oui. 00:06:56 [Speaker 1] Effectivement, alors quand tu es, encore une fois quand tu es distributeur, c'est un petit peu différent parce que les marques, elles ont un échantillon de prix et puis tu références plusieurs marques, et caetera, mais tu dois avoir un positionnement et je pense que quand tu es distributeur, il ne faut pas forcément toujours avoir un positionnement qui est pris justement pour finalement essayer de te rapprocher le plus possible du panier moyen que tu veux acquérir quoi. 00:07:19 [Speaker 1] Donc ce n'est pas, ouais, c'est un problème. 00:07:21 [Speaker 2] Ok. 00:07:23 [Speaker 2] Les codes promo dévalorisent la marque 00:07:28 [Speaker 1] Je pense que c'est hyper discutable. 00:07:31 [Speaker 1] Je dirais que c'est faux, je ne trouve pas ça dévalorisant. 00:07:33 [Speaker 1] Encore une fois, si tu en as 50 qui tournent en même temps et que tu passes par les sites de couponing, et caetera, ouais ce n'est pas, ce n'est pas hyper fou parce que les gens prendront le réflexe d'aller chercher, est-ce qu'il y a un code promo Déjà ils le font naturellement, mais si en plus ça fuite, voilà. 00:07:48 [Speaker 1] C'est pour ça que nous, on en fait très peu sur nos o p, mais on ne fait pas de componing, tu vois, on ne fait pas d'affiliation via code promo parce que c'est vrai que ça a une image qui n'est quand même pas folle. 00:07:58 [Speaker 2] Ouais carrément. 00:07:59 [Speaker 2] Trop bien. 00:08:00 [Speaker 2] Alors maintenant, je te propose qu'on fasse un petit focus du coup sur ton ton parcours perso. 00:08:05 [Speaker 2] Tu ne tenais pas à ton coup d'essai dans l'e-commerce. 00:08:08 [Speaker 2] C'était quoi un petit peu les grandes étapes de ton parcours aujourd'hui 00:08:13 [Speaker 1] C'est la partie de ma vie, mon œuvre. 00:08:15 [Speaker 2] Oui, c'est ça. 00:08:16 [Speaker 1] Alors moi, je n'étais pas du tout destiné à faire du, je vais faire court sur cette partie-là, mais je n'étais pas destiné du tout à faire du du e-commerce. 00:08:24 [Speaker 1] Moi, je n'étais pas un très très bon élève, j'aimais beaucoup faire rien en classe, pas mes profs, mais donc pas très bon élève et comme ma mère était, ne voulait pas me laisser devenir n'importe quoi, elle a fait le nécessaire pour que je fasse des études avec mon faible niveau scolaire, elle m'a fait rentrer dans un BEP, CAP d'optique lunetterie, donc en fait je suis opticien moi à la base Et puis de ce CAP, j'ai fait un bac pro, puis le bac pro, j'ai fait un BTS plutôt dans la voie informatique et c'est là que j'ai commencé à faire une alternance chez Grobby Micro. 00:08:59 [Speaker 1] Donc je suis rentré en tant que vendeur et puis j'ai très vite évolué sur la partie web et donc ma première expérience web et e-commerce, elle se fait voilà chez chez gros Bill micro, donc je fais du webmarketing à l'époque, fiches produits, bannières, les newsletters, et caetera. 00:09:16 [Speaker 1] Et c'est vraiment depuis ce jour-là jusqu'à notre conversation d'aujourd'hui, et puis j'imagine que ce n'est pas fini, je n'ai fait que du e-commerce, et ce qui est assez drôle que chez, que quasiment chez des distributeurs et que chez des quasiment pur player. 00:09:29 [Speaker 1] Donc j'ai un ADN très très très web et uniquement e-commerce. 00:09:34 [Speaker 1] Et donc gros Bill, après de gros Bill, moi j'ai lancé une question. 00:09:37 [Speaker 1] Tu 00:09:37 [Speaker 2] peux expliquer un peu gros Bill pour ceux qui 00:09:39 [Speaker 1] Ouais pour ceux qui ne connaissent pas. 00:09:40 [Speaker 1] C'est vrai que les plus jeunes d'entre nous ne vont pas forcément connaître, c'était l'un des plus gros sites de vente de matériel informatique, c'était d'abord une boutique physique dans le treizième à Paris, à l'époque où Montgalet était la place forte de tout achat informatique et c'était l'un des plus gros voilà il y avait lui, il y avait Grobin, il y 00:09:59 [Speaker 3] avait 00:09:59 [Speaker 1] LDLC, il y avait Matérial point net donc il y avait très peu de de cités en ligne et c'était l'un des plus gros revendeurs informatiques, donc distributeur. 00:10:09 [Speaker 1] Voilà et j'ai fait toute la partie webmarketing jusqu'à en partir pour monter ma boîte. 00:10:14 [Speaker 1] Une première expérience où j'accompagnais plutôt des marques à communiquer sur les sites e-commerce Et puis après j'ai fait, j'ai été un petit peu dans le milieu du jeu en ligne chez Partouche. 00:10:26 [Speaker 1] Là j'ai rencontré Laurence Tapie, le fils de Bernard Tapie qui m'a demandé de de le rejoindre pour créer l'aventure Bernard Tapie point com qui était le site d'affiliation ou d'e-commerce, ça dépend comment on le voit au nom de son père. 00:10:43 [Speaker 1] Et puis après ça, voilà, ça, c'était cool pendant plus d'un an, super expérience. 00:10:47 [Speaker 1] Puis après, j'ai été débauché pour aller à la direction du marketing chez Bazarchic et en même temps que je rentrais chez Basarchic, mon ancien patron de chez Robin m'appelle et me dit voilà on va, j'ai envie de lancer un truc sur internet sur les bijoux, est-ce que tu veux, est-ce que tu es nous rejoindre Et moi à l'époque voilà j'étais en poste, je leur ai dit moi ça me chauffe. 00:11:10 [Speaker 1] En vrai je ne croyais pas trop à l'aventure au début, je ne vais pas te mentir, c'était à peine l'avènement des chaussures en ligne, tu vois, Sarenza, et caetera, c'était vraiment le moment où ça commençait à fonctionner très fort et je me disais vendre des bijoux en ligne c'est quand même un peu particulier donc je leur voilà je n'étais pas pressé de les rejoindre j'avais dit oui contre quelque part j'ai des un jour par semaine et et en un an, donc en un an de responsabilité chez Maseric, à la fin de l'année, je me suis rendu compte qu'effectivement il y a un potentiel qui était incroyable, que je m'étais moi-même mis une barrière sur la vente en ligne, alors que quand même j'avais un background e-commerce fort et du coup j'ai quitté Mazars chic pour rejoindre mes associés à fond dans l'aventure au cas à ce moment-là. 00:11:52 [Speaker 2] Trop bien. 00:11:53 [Speaker 2] Donc c'était ça un petit peu le point de départ, c'était il y a 00:11:55 [Speaker 1] combien de temps à peu près Là tu vois, on va fêter 14 ans, on va fêter 15 ans là. 00:12:02 [Speaker 2] Ah ouais. 00:12:02 [Speaker 1] Ouais, en juin, on fête 15 ans, 15 ans de boîte. 00:12:04 [Speaker 2] Ça, c'est un sacré, une sacrée étape. 00:12:06 [Speaker 1] Ah ouais, clairement. 00:12:07 [Speaker 2] Ah trop bien. 00:12:08 [Speaker 2] Et aujourd'hui, vous êtes combien chez Ocarat On 00:12:10 [Speaker 1] est quarante-six. 00:12:14 [Speaker 2] Ok. 00:12:14 [Speaker 2] Ouais, 00:12:14 [Speaker 1] voilà, j'espère que l'a r h ne me disputera pas. 00:12:17 [Speaker 1] Mais ça doit être ça, quarante-six. 00:12:19 [Speaker 2] Et justement, comment tu as vécu un petit peu ce ce scale vers tu vois ce nombre d'employés, ce chiffre d'affaires aussi que vous faites aujourd'hui. 00:12:29 [Speaker 1] En fait ça s'est fait hyper naturellement. 00:12:32 [Speaker 1] Alors nous on a un time to market qui était parfait. 00:12:36 [Speaker 1] C'est-à-dire que comme je te disais il y avait déjà les, il y avait eu le gros essor des des Cdiscount et compagnie, de la redoute de la transformation VPC vers internet, donc qui a qui a vraiment fait du bien au marché de e-commerce et quand on s'est lancé, il y avait eu déjà des initiatives dans la bijouterie en ligne différentes de la distribution, mais plutôt des marques qui avaient dépensé énormément d'argent pour démocratiser un secteur et qui n'avaient pas du tout tenu et il y avait un peu la place Vendôme qui était un peu présente sur internet et en fait, il y avait un vrai créneau au milieu qui était la bijouterie familiale, celle un peu où tu te déplaces, celle qui est en centre-ville, tu vois, ce n'est pas celle qui est en centre commercial, celle qui est vraiment en centre-ville, qui elle disparaît petit à petit parce que braqué, parce que c'est des métiers qui sont un peu vieillissants, les enfants n'ont pas envie d'avoir une bijouterie et pourtant il y a besoin de les remplacer et donc c'est vrai qu'internet était bien une bonne solution pour ça et nous on arrivait à ce moment-là où tout convergeait vers nous avec notre ADN hyper-héroïste, du coup ça a bien fitté et donc on a on a scanné naturellement en faisant plus 20, plus vingt-cinq pour 100 chaque année et en fait, on n'a pas de recette miracle en réalité, c'est il y a un besoin, on a recruté un salarié, on a grossi, il y avait un besoin de recruter un salarié, et caetera, et caetera. 00:13:52 [Speaker 1] Donc tu vois, il n'y a pas de pas de pas de to do, pas de check list, juste naturellement en fonction des besoins quoi. 00:13:59 [Speaker 2] Trop bien. 00:14:00 [Speaker 2] Et donc tu as parlé un petit peu de ton parcours. 00:14:04 [Speaker 2] J'imagine que Ocarat depuis ces 15 dernières années, ce n'était pas de tout repos et que tu as eu des moments plus difficiles que d'autres. 00:14:12 [Speaker 2] Est-ce que tu peux nous parler de ton moment le plus le plus difficile 00:14:17 [Speaker 1] Si tu veux, il y a un moment qui a été et à la fois difficile et à la fois incroyable, donc ça peut répondre à j'imagine la prochaine question, c'est le Covid. 00:14:30 [Speaker 1] Oui. 00:14:31 [Speaker 1] Tu vois le Covid ça a été ça a été un peu compliqué, enfin ça a été très compliqué d'ailleurs je ne sais pas pourquoi je dis un peu, je minimise, mais non ça a été très compliqué d'un point de vue déjà humain pour tout le monde. 00:14:43 [Speaker 1] On ne savait pas si on allait pouvoir bosser, on ne savait pas comment on allait pouvoir bosser, est-ce qu'on allait avoir des autorisations d'aller au boulot, est-ce qu'on bravait les risques et les interdits, et caetera. 00:14:53 [Speaker 1] Et puis en réalité, on s'est très très vite bouger, organisé et pour nous ça a été donc le pire moment parce qu'en termes d'organisation, ça a été un chaos, les équipes ne pouvaient pas venir. 00:15:06 [Speaker 1] Nous toi, tout service client, il fallait leur trouver une solution pour que les gens puissent téléphoner chez eux. 00:15:13 [Speaker 1] Donc, il a fallu rebondir très vite en termes de, tu vois de tech, je veux dire pour envoyer les ordinateurs chez les gens. 00:15:19 [Speaker 1] Enfin, à l'époque, nous, on n'était pas tellement ouvert au télétravail. 00:15:23 [Speaker 1] Tout le monde était 5 jours, enfin quasiment 6 jours sur 7 sur site. 00:15:28 [Speaker 1] Du coup, il a fallu s'organiser hyper vite. 00:15:30 [Speaker 1] Donc ça, c'était la partie un peu compliquée. 00:15:33 [Speaker 1] Et après, il y a eu la période positive, c'est que alors par chance ou malchance, ça dépendra pour par chance pour moi en tout cas, toutes les bijouteries physiques ont été fermées. 00:15:44 [Speaker 1] Ouais. 00:15:44 [Speaker 1] Et en fait la plupart de nos concurrents, eux n'ont pas eu la réactivité qu'on avait, tout le monde a coupé les budgets, moi au contraire je les ai laissés, je les ai même intensifiés à ce moment-là parce que c'est toujours moi ma stratégie c'est toujours quand l'économie va mal et que tout le monde baisse, moi je monte parce que ça permet d'avoir une place un peu hégémonique Et finalement, je joue ma carte, la démocratisation de ma marque. 00:16:11 [Speaker 1] Et donc voilà, on a cartonné, cartonné, cartonné. 00:16:13 [Speaker 1] Donc ça a été la grosse nouvelle suivie de la légèrement la plus mauvaise, c'est qu'on ne s'attendait pas à faire autant. 00:16:20 [Speaker 1] Tu vois, tu sais que tu es tout seul, donc tu dis ça va marcher. 00:16:24 [Speaker 1] En fait, tu as oublié que la France entière, elle est fermée et que en fait, tu es l'un des seuls points de vente dans ce secteur qui est ouvert. 00:16:32 [Speaker 1] Et donc là, ça a été le branle-bas de combat. 00:16:35 [Speaker 1] Mon bureau s'est transformé en centre logistique, les salles de réunion en stockage, salle de préparation, enfin je veux dire la boîte s'est complètement retournée, donc ça a été à la fois difficile pour l'organisation et à la fois incroyable en termes d'expérience, de débrouille, de relations humaines entre nous, entre les salariés qui ont bien compris qu'on n'était pas dans une situation normale et qu'il fallait eux aussi s'adapter. 00:16:58 [Speaker 1] Donc, oui, ça a été une période folle. 00:17:02 [Speaker 2] De créer 00:17:05 [Speaker 3] des bons 00:17:05 [Speaker 1] liens aussi. 00:17:06 [Speaker 1] Clairement avec les équipes. 00:17:07 [Speaker 2] Des bons souvenirs. 00:17:08 [Speaker 2] Ouais, exactement. 00:17:09 [Speaker 2] Et du coup, donc tu t'expliquais un petit peu tout à l'heure comment vous vous êtes lancé, le contexte du marché au départ, de vouloir capturer cette un peu ce ce upper slash ce mythe market finalement qui était un petit peu pris par plutôt des week-ends mort tard et vous positionnez dessus. 00:17:25 [Speaker 2] Pour autant, tu disais que ton panier moyen était autour de trois-cent-vingt euros. 00:17:29 [Speaker 2] C'est quand même pas évident de faire acheter, tu vois, quelqu'un une montre en ligne ou des bijoux en ligne. 00:17:34 [Speaker 2] Souvent, tu as besoin de l'essayer, de de l'avoir, de voir le poids, et caetera. 00:17:39 [Speaker 2] Donc toi, comment vous avez fait en fait pour, tu vois, réussir à créer de la confiance en fait sur sur ces produits-là en tant que nouvel arrivant Comment ça s'est passé un petit peu au fil du temps aussi 00:17:52 [Speaker 1] Nous, on a très très vite compris qu'il fallait miser sur un service client qui était incroyable. 00:17:59 [Speaker 1] Et pendant les 8 premières années, c'est ça 8 ans, c'est tous les associés qui répondaient au téléphone, ainsi qu'une bonne partie des salariés. 00:18:07 [Speaker 1] C'est-à-dire que Jérôme, si jamais tu regardes ce podcast, encore merci, mais c'est notre DSI, tu vois, il était, il développait au Cara, il faisait de nouvelles fonctions tous les jours et en même temps, une partie de son temps, c'était de répondre au téléphone. 00:18:20 [Speaker 1] Et je pense que ça, c'était, il n'y a que nous qui pouvons mieux vendre nos produits parce que c'est nous qui les achetons, on sait ce qu'on achète, on chez qui, on connaît les délais et en fait quand on a répondu pendant 8 ans, c'était aussi pour créer la conversation avec les clients, aller chercher des avis, tu vois sur le site à l'époque il y avait très peu de plateformes d'avis d'ailleurs. 00:18:42 [Speaker 1] À cette époque-là, la toute première qu'on a utilisée d'ailleurs qui est toujours une solution, on est plutôt fidèle nous sur les partenaires, c'est ecomi. 00:18:50 [Speaker 1] Aujourd'hui je pense que ça parle à plus personne, parce que tout le monde connaît avis vérifié, et compagnie. 00:18:56 [Speaker 3] Je ne 00:18:56 [Speaker 1] sais pas si on a le droit de citer les marques. 00:19:00 [Speaker 1] Et c'était une commission. 00:19:03 [Speaker 1] Pour moi. 00:19:05 [Speaker 1] Et tu vois, on capitalisait vachement là-dessus parce qu'on savait qu'on était inconnu, que c'était un milieu, ce n'était pas non plus une paire de baskets à soixante-dix balles, qu'on ne pouvait pas faire essayer. 00:19:17 [Speaker 1] Il fallait que les photos soient sympas. 00:19:20 [Speaker 1] Il fallait que la description, ça a été aussi un truc très important chez nous. 00:19:24 [Speaker 1] Toi, en e-commerce, généralement, tu as 4 lignes. 00:19:26 [Speaker 1] Nous, c'est des pavés qui expliquent bien, tu vois, tout le produit. 00:19:30 [Speaker 1] Et puis voilà, je pense que c'est ça qui a permis de faire le job. 00:19:36 [Speaker 1] On ne peut pas faire des choses qui sortent de l'ordinaire parce qu'en tant que distributeur, tu es soumis à des obligations de prix de vente, de prix d'achat. 00:19:45 [Speaker 1] As une marge qui n'est pas celle d'une marque, donc tu ne peux pas faire des, tu ne peux pas faire de la v r, tu vois à l'époque, c'était on ne parlait pas de vidéo, c'était impossible, tu mettais une vidéo sur internet, le site y plantait quoi. 00:19:56 [Speaker 1] Donc ça a bien évolué, mais ce service client de qualité et avis client et affiliation, on a fait très vite de l'affiliation pour que finalement les gens qui étaient un peu connus dans notre secteur parlent de nous et ça crée pas mal de crédibilité autour d'Ocara. 00:20:12 [Speaker 2] Ok trop intéressant. 00:20:14 [Speaker 2] C'est vrai que récupérer le feedback directement en tant que fondateur au début, franchement il n'y a rien de, il n'y a rien de mieux. 00:20:20 [Speaker 2] Je trouve hyper important de le faire pour tout type de business. 00:20:24 [Speaker 2] Et puis, 00:20:26 [Speaker 1] c'est vrai que tu laisses toi tes équipes fabriquer les process parce que c'est leur job, c'est leur boulot, et caetera. 00:20:33 [Speaker 1] Mais parfois, il y a des choses qui ne sont pas forcément comme elles devraient l'être. 00:20:37 [Speaker 1] Et en fait, si toi tu réponds au téléphone et tu t'aperçois qu'il un problème puis le problème est récurrent au bout de 2, 3, 4, 5 appels, tu vois bien que dans la chaîne de production, 00:20:46 [Speaker 3] il y 00:20:46 [Speaker 1] a quelque chose qui ne va pas ou quand tu sais que les gens te demandent 50 fois c'est quoi la largeur d'une chaîne parce qu'ils ne comprennent pas ce que c'est, tu dis bien que finalement sur tes fiches, il y a bien quelque chose qui ne va pas. 00:20:55 [Speaker 1] Donc ça permet aussi de redistribuer assez rapidement l'info 00:20:59 [Speaker 3] en 00:21:01 [Speaker 1] dessous, tu vois, aux équipes pour qu'elles puissent faire en sorte que cet appel soit réduit. 00:21:06 [Speaker 1] Alors c'est vrai que quand tu passes par un call center ou quand tu as une vraie équipe dédiée au service client, il faut que c'est à toi de maintenir cette relation entre le service client et les équipes, ce qui n'est pas naturellement facile, puisque le service client, ce qu'il a envie, c'est satisfaire le client, mais il va lui répondre, il est pris dans une boucle de temps 00:21:22 [Speaker 3] et il y a 00:21:22 [Speaker 1] des choses à faire. 00:21:23 [Speaker 1] Alors que c'est vrai que quand tu as cette hauteur, ça te permet d'avoir des actions plus rapides. 00:21:26 [Speaker 2] C'est clair, c'est clair. 00:21:28 [Speaker 2] Et donc ouais, tu parlais un petit peu du parcours d'achat. 00:21:31 [Speaker 2] Est-ce qu'aujourd'hui, je ne sais pas si tu as cette info, j'imagine que oui. 00:21:35 [Speaker 2] Combien de temps met un de tes acheteurs en moyenne à acheter un produit, genre à partir du moment où il a visité ton site pour la première fois ou à visiter une fiche produit en particulier jusqu'au moment où il va l'acheter 00:21:46 [Speaker 1] Alors aujourd'hui, alors avant, j'aurais pu te répondre assez facilement. 00:21:50 [Speaker 1] On était dans l'ordre d'une vingtaine de jours. 00:21:53 [Speaker 1] D'accord. 00:21:53 [Speaker 1] Ça, c'était vraiment les premières années Ocarat. 00:21:57 [Speaker 1] En fait, le tracking à l'époque était très open. 00:22:00 [Speaker 1] Donc, on pouvait vraiment savoir qu'il n'y avait pas, il y avait très peu de ventes sur mobile, donc les gens étaient full desktop. 00:22:05 [Speaker 1] Donc voilà, il n'y avait pas tout ce bazar et ces protections qu'il y a aujourd'hui. 00:22:09 [Speaker 1] Aujourd'hui avec le RGPD, le cross device et ce qu'on appelle le missile middle, c'est-à-dire t'as été vu sur TikTok, t'es fini une fois sur Ocarat puis tu es reparti sur Instagram puis voilà et puis tu fais ton achat, c'est difficile, mais je l'estime environ entre 4 et une semaine. 00:22:23 [Speaker 2] D'accord ok, donc ça a quand même réduit un petit peu au final. 00:22:26 [Speaker 1] Ouais ouais ça réduit, ça réduit aussi parce que la notoriété de la marque est plus forte. 00:22:30 [Speaker 2] Ok. 00:22:32 [Speaker 2] Et est-ce que vous faites du conseil à distance Donc tu parlais, tu disais que donc les clients pouvaient être appelés, c'est ça quand il y avait des questions sur les produits 00:22:40 [Speaker 1] Oui, à nous, tu vois, il y a le numéro de téléphone qui est affiché sur le site, il y a des chats, il y a WhatsApp. 00:22:46 [Speaker 1] On n'a pas de chatbot, tu 00:22:47 [Speaker 3] vois, 00:22:47 [Speaker 1] parce que quand on a testé, en fait on s'est rendu compte nous que c'était chronophage. 00:22:52 [Speaker 1] Alors on a testé il y a quand même 5 ans, donc il faudrait qu'on le refasse. 00:22:56 [Speaker 1] Aujourd'hui, l'IA, tu peux faire quand même un petit peu de trucs en automatique, ne serait-ce que dire bonjour, je vous prie de patienter, enfin tu vois des formules de politesse, et caetera. 00:23:05 [Speaker 1] Donc, mais à l'époque, oui, il y avait du monde, donc on mettait plutôt en avant un côté un peu plus humain avec le service téléphonique. 00:23:13 [Speaker 1] Ouais, c'est vrai quand tu 00:23:15 [Speaker 2] vas acheter un produit dans cet ordre de prix là, c'est vrai que ce n'est pas mal de parler à un humain de vive voix. 00:23:20 [Speaker 1] Ouais, puis ça rassure que la boîte existe vraiment parce qu'aujourd'hui, c'est 00:23:23 [Speaker 3] vrai que 00:23:23 [Speaker 1] toi et moi, on connaît Ocarat. 00:23:25 [Speaker 1] Est-ce que dans notre écosystème e-commerce voilà on est connu mais en réalité si je sors dans la rue et que je dis est-ce que vous connaissez Ocarat et c'est aussi le problème d'un distributeur c'est que nous ce qu'on fait c'est on met beaucoup en avant les marques mais finalement, on ne se met pas beaucoup en avant nous. 00:23:41 [Speaker 1] C'est quelque chose qu'on corrige depuis ces dernières années. 00:23:44 [Speaker 1] Mais nos marques sont connues, nous, moins que nos marques. 00:23:47 [Speaker 1] Donc, si je croise quelqu'un ici là, dans la rue, je pense qu'il ne connaît pas Ocarat. 00:23:51 [Speaker 1] Donc, on a encore du boulot. 00:23:52 [Speaker 1] Et pour ça c'est bien d'avoir des humains qui arriveront au téléphone pour dire oui c'est une vraie boîte qui existe. 00:23:56 [Speaker 2] Ouais carrément on fera le test tout à l'heure on ira demander à des gens dans la rue donc tu disais que donc le cycle d'achat avait diminué que les gens mettent moins de temps à acheter qu'avant sur ton site, lié avec votre notoriété qui a beaucoup augmenté. 00:24:13 [Speaker 2] Est-ce que pour autant tu vois d'autres facteurs un peu sur les modifications du comportement d'achat pour votre type de produit 00:24:23 [Speaker 1] Alors, on voit des modifications qui ne sont pas très positives, qui sont plutôt liées En fait, ce qu'il faut comprendre, c'est que nous, on est l'achat plaisir. 00:24:34 [Speaker 3] Il y 00:24:34 [Speaker 1] a une part d'obligation, c'est-à-dire que quand tu te maries, tu mets des alliances, quand tu fais baptiser tes enfants, il y a forcément la médaille, la communion, une gourmette, et caetera. 00:24:41 [Speaker 1] Donc tu as quelques achats obligations, mais on est surtout de l'achat plaisir. 00:24:46 [Speaker 1] C'est-à-dire que tu fais plaisir, tu achètes une montre, en réalité tu as l'heure sur ton téléphone, donc tu n'as pas besoin de montre, mais c'est un petit plaisir, c'est un côté masculin pour les montres, c'est le seul bijou qu'on peut avoir, enfin l'un des seuls bijoux qu'on peut avoir. 00:24:57 [Speaker 1] Les femmes ont aussi envie de changer de bijoux, mais c'est vachement lié au climat social. 00:25:03 [Speaker 1] C'est-à-dire que quand en ce moment on est en train de dire que on va aller partir en guerre, on va prendre l'argent des gens sur leurs comptes, et caetera, tu sens tout de suite que l'achat plaisir, il s'espace dans le temps. 00:25:15 [Speaker 1] Donc la fameuse life time value, elle est beaucoup plus espacée, elle est beaucoup plus longue. 00:25:20 [Speaker 1] Les achats qui pouvaient être j'en sais rien avant on pouvait imaginer qu'un quelqu'un pouvait commander 3 montres par an aujourd'hui il va attendre son anniversaire et peut-être noël et j'espère pas, mais si ça continue comme ça, l'année prochaine, il attendra peut-être que Noël, etc. 00:25:34 [Speaker 1] Donc, on est vraiment lié à ce qui se passe, je n'allais pas dire dans le monde, parce que voilà, mais en tout cas dans notre climat, dans notre pays, tu vois, quand tout va bien, on vend plus et on sent quand les gens font attention quand ils épargnent quoi. 00:25:49 [Speaker 2] Ouais, c'est vrai, c'est logique, c'est un bon, un bon proxy au final. 00:25:51 [Speaker 1] Ouais, je suis quasiment un signe faible. 00:25:54 [Speaker 2] Vas-y, pas intéressant. 00:25:56 [Speaker 2] Et est qu'il y a des gens qui achètent pour investir 00:26:01 [Speaker 1] Alors ma typologie de produit n'est pas sujet à investissement. 00:26:05 [Speaker 1] Je vends pas ce qu'on appelle les marques A, qui sont les marques Rolex, Geiger, et caetera. 00:26:11 [Speaker 1] Et encore même parmi toutes les marques comme ça, elles ne cotent pas toutes. 00:26:15 [Speaker 1] Donc chez moi, non, c'est des passionnées plutôt. 00:26:18 [Speaker 1] D'accord. 00:26:18 [Speaker 1] Sur la partie bijoux, c'est des femmes qui ont envie de se faire plaisir et très peu d'hommes parce qu'on a plutôt quatre-vingt-quinze pour 100 de femmes sur la partie bijoux et 5 pour 100 d'hommes. 00:26:25 [Speaker 1] Par contre sur la partie montre, on est plutôt quatre-vingt-quinze pour 100 d'hommes, 5 pour 100 de femmes, donc c'est l'inverse. 00:26:29 [Speaker 1] Et et les gens qui achètent chez moi, c'est des gens qui sont passionnés par l'horlogerie. 00:26:34 [Speaker 1] Donc peut-être qu'ils ont une Rolex, mais ils peuvent avoir dans leur collection une Rolex une Casio à quarante-neuf euros et aussi des montres comme celle que je t'ai dit, la marche Labrador qui sont à mille-trois-cent, mille-six-cent euros. 00:26:44 [Speaker 2] D'accord, ok. 00:26:45 [Speaker 2] Et si on parle un petit peu des canaux d'acquisition du coup aujourd'hui, c'est quoi les sources les plus rentables pardon ou efficaces pour pour Ocarat 00:26:54 [Speaker 1] C'est c'est, je pense que je vais rien t'apprendre, mais chez nous, c'est le c'est la partie SE0 qui a toujours été dans l'ADN en fait d'Ocara dès le début, parce que pas beaucoup d'argent, pas beaucoup de budget marketing. 00:27:07 [Speaker 1] Donc il fallait trouver des moyens malins et le SE0 c'est un moyen malin de faire l'acquisition gratuite non, ça coûte ça coûte les outils, les textes, et caetera. 00:27:17 [Speaker 1] Mais ça reste aujourd'hui pour moi la partie la plus rentable puis tu as quand même l'affiliation qui pèse, qui finalement, surtout qu'une boîte ne pèse pas grand chose, mais qui est aussi hyper rentable parce que c'est devenu un mix entre branding et performance. 00:27:34 [Speaker 1] C'est-à-dire qu'aujourd'hui les influenceurs ne sont plus que des, avant, c'était que des blogs classiques. 00:27:39 [Speaker 1] Donc là, tu faisais un petit peu de branding, mais ça ne rayonnait pas beaucoup. 00:27:42 [Speaker 1] Maintenant, avec les réseaux sociaux, ça donne une envergure différente à la marque, à nos produits. 00:27:47 [Speaker 1] Et puis, les influenceurs, on les rémunère lorsqu'ils font des transactions et il y en a qui gagnent très bien leur vie et ça reste hyper rentable, ça reste rentable, c'est 00:27:55 [Speaker 2] quand même. 00:27:57 [Speaker 1] C'est moins rentable que le SE0, mais ça reste rentable. 00:27:59 [Speaker 2] Hyper intéressant. 00:28:00 [Speaker 2] Et est-ce que tu passes par une solution en particulier pour l'affiliation aujourd'hui 00:28:04 [Speaker 1] Ouais, alors il y a plein de plateformes qui existent. 00:28:06 [Speaker 1] Nous, on utilise une solution technique. 00:28:08 [Speaker 1] On n'utilise pas les ressources humaines d'avoir un gestionnaire de compte. 00:28:13 [Speaker 1] C'est-à-dire que 00:28:13 [Speaker 3] nous, on 00:28:13 [Speaker 2] a beaucoup les 00:28:14 [Speaker 1] affiliés qui viennent directement nous voir parce qu'ils nous connaissent et nous, on en repère aussi un petit peu qu'on va voir, qu'on va draguer, mais donc on fait ce job nous-mêmes. 00:28:23 [Speaker 1] La solution technique, on passe par Aphilae, voilà, qui avait 2 gros avantages, son coût, c'est vrai que je suis connu dans le milieu pour être très héroïste et cette fois-ci, je n'ai pas dit parce que mes équipes après qui râlaient les podcasts, ils me disent non mais dis pas pince à chaque fois ce n'est pas top pour la boîte et tout, donc je n'ai pas dit pince, j'ai dit très héroïste et surtout qui fabrique des liens qui sont SEO friendly, contrairement aux autres solutions qui des liens de redirection et qui n'apportent rien au point de vue SE0, là les liens que font Afilae sont compliant. 00:28:59 [Speaker 1] Donc ça, c'est cool, je gagne aussi un petit peu côté SE0. 00:29:02 [Speaker 2] Intéressant. 00:29:03 [Speaker 2] Et tu en as combien aujourd'hui des affiliés à peu près J'en 00:29:06 [Speaker 1] ai une vingtaine. 00:29:06 [Speaker 1] Une vingtaine. 00:29:07 [Speaker 1] Et c'est principalement dans la partie horlogerie. 00:29:11 [Speaker 1] C'est très 00:29:11 [Speaker 3] très 00:29:11 [Speaker 1] dur. 00:29:13 [Speaker 1] C'est très très dur d'avoir des influenceurs femmes. 00:29:18 [Speaker 1] Déjà les coûts, ce n'est pas les mêmes. 00:29:20 [Speaker 1] L'affiliation, ce n'est pas quelque chose de En fait, les femmes dans le milieu, elles sont sur sollicitées, tu vois par le skincare, par les habits, les choses, le voyage, partout. 00:29:30 [Speaker 1] Donc les bijoux, bien sûr, ça leur plaît, mais elles ont des propositions qui sont folles. 00:29:35 [Speaker 1] Et donc nous, on peut difficilement rivaliser de ce côté-là. 00:29:39 [Speaker 1] Et puis, elles sont souvent sollicitées par des marques en direct, pas par des distributeurs. 00:29:44 [Speaker 1] Alors que nous, les influenceurs sont hyper connus, sur l'horlogerie, ils sont hyper contents de venir chez nous, parce qu'ils peuvent tester une Casio, comme ils peuvent tester une Nivada, comme ils peuvent tester une, tu vois une Michel Rolin, le panorama pour eux qui est un passionné, c'est hyper cool. 00:29:58 [Speaker 1] Alors que sur la partie plus féminine, tu as moins cet attrait aux produits. 00:30:02 [Speaker 1] Et donc comme les marques ont plus de marge, elles ont aussi des rems qui sont beaucoup plus élevés, donc c'est plus intéressant pour une femme, enfin c'est moins intéressant plutôt pour une femme de bosser sur Ok. 00:30:10 [Speaker 2] Ok, très clair. 00:30:18 [Speaker 2] Est-ce que les affiliés, c'est souvent des des influenceurs aussi ou est-ce que c'est un peu comme tu disais avant des gens qui ont des articles de blog Est-ce qu'on peut les réseaux sur lesquels ils sont les plus présents 00:30:31 [Speaker 1] Là, tu as hyper bien, tu as hyper bien, tu le, je pense qu'il y avait la réponse dans ta question. 00:30:35 [Speaker 1] C'est-à-dire qu'en évoluant avec le temps, c'est c'était au début des magazines, web, des blogs et aujourd'hui, c'est des influenceurs. 00:30:44 [Speaker 1] Il y en a qui ont subi une, qui ont bien été à jour et donc ont suivi cette migration sociale on va dire. 00:30:51 [Speaker 1] Donc des magazines comme Very Good Lord qui sont passés d'un simple blog à une newsletter privée à Instagram et YouTube. 00:30:59 [Speaker 1] Et puis tu as d'autres qui ont moins suivi le pas. 00:31:02 [Speaker 1] Par exemple, on collabore, il marche très très bien monsieur montre point com qui lui restait magazine web traditionnel, blog traditionnel et qui a un gros trafic, et caetera. 00:31:12 [Speaker 1] Donc c'est bien pour nous. 00:31:13 [Speaker 1] Mais aujourd'hui, c'est vrai qu'on a plus souvent des Instagrameurs ou youtubeurs que des gens qui ouvrent des blogs. 00:31:21 [Speaker 1] C'est un peu old school quoi les blogs. 00:31:24 [Speaker 2] Est-ce que est-ce que GMK est influenceur 00:31:27 [Speaker 1] Pas chez nous, il aime trop, il aime trop Rolex. 00:31:29 [Speaker 3] Il aime trop Rolex. 00:31:29 [Speaker 3] Ouais, mais 00:31:29 [Speaker 1] si tu en regardes, tu es le bienvenu. 00:31:31 [Speaker 2] On lui enverra la vidéo. 00:31:34 [Speaker 2] De quoi le SEO, c'est un peu ton ton dada. 00:31:36 [Speaker 2] Donc j'aimerais bien qu'on qu'on qu'on en parle un petit peu. 00:31:39 [Speaker 2] Comment tu gères aujourd'hui les enjeux techniques SE0 sur un site qui est aussi riche Ocarat avec toutes les marques que vous revendez C'est comme un petit peu ces ces challenges-là. 00:31:49 [Speaker 1] Alors, alors nous, on a, on a un gros avantage sur la technique, c'est qu'on a, a on va pas rentrer dans la guerre des CMS e-commerce, mais on nous on est sur prestashop et l'un des gros avantages c'est que structurellement tu peux faire vraiment ce que tu veux, tu peux customiser à 100 pour 100 et ce qui permet aussi de faire des tests. 00:32:11 [Speaker 1] Et donc on fait beaucoup de tests, beaucoup qui payent pas, beaucoup qui payent aussi, mais sur la partie technique ça nous permet de nous voilà de de vérifier ce qu'on fait quand on le fait, de le faire que sur un univers et puis de généraliser au site quand on voit que ça marche sur un univers. 00:32:26 [Speaker 1] Parce que toute la difficulté dans le SE0, c'est ce que je disais tout à l'heure, c'est qu'aujourd'hui Google s'adapte aux visiteurs, il y a des mises à jour, quand tu as des liens, ça change la donne, quand tu achètes du trafic, ça change la donne, un univers chez moi ne se comporte pas forcément de la même façon pour Google qu'un autre univers chez moi. 00:32:43 [Speaker 1] Donc faire des tests, c'est compliqué. 00:32:45 [Speaker 1] Donc c'est pour ça qu'on a la chance d'avoir ce ce CMS libre qui nous permet d'isoler des fois des parties de sites, faire nos tests dessus et généraliser après, ce qu'on ne pourrait pas forcément faire avec des solutions propriétaires parce que tu fais une règle, c'est pour tout le site, et caetera. 00:32:58 [Speaker 2] Ok, intéressant. 00:33:00 [Speaker 1] Et puis, on se forme aussi sur la technique, on n'a pas, on a 30000 produits, on a deux-mille-cinq-cents catégories, plus tous les CMS, on va dire qu'on a 50000 à 60000 pages indexées. 00:33:15 [Speaker 1] Ça reste aux yeux des monstres du e-commerce, un petit site. 00:33:18 [Speaker 1] Donc on a aussi, on regarde aussi ce que font les plus gros. 00:33:23 [Speaker 1] Et puis on se forme aussi, tu vois, nous on fait beaucoup de r et d, mais on suit des formations à droite, à gauche, on prend des one to one aussi avec certains experts qui ont accès à des sites qui sont bien plus gros et qui voient des choses et qui nous permettent de rester dans la course quoi. 00:33:40 [Speaker 2] Ok, très intéressant. 00:33:41 [Speaker 2] Et je recevais Camille de Nostaud la semaine dernière sur le podcast et on parlait pas mal forcément d'IA vu que c'est un petit peu leur leur positionnement avec Nosto sur la partie personnalisation. 00:33:54 [Speaker 2] Et donc un des types d'IA qu'on connaît un petit peu tous maintenant avec chat GPT, c'est l'IA générative. 00:33:59 [Speaker 2] C'est quoi vous un petit peu votre rapport à ce ce type d'IA pour produire du contenu SE0 00:34:08 [Speaker 1] Alors moi, j'ai longtemps été contre l'utilisation. 00:34:13 [Speaker 1] Il faut dire que la qualité a beaucoup évolué, mais on ne sait jamais jeter dessus. 00:34:19 [Speaker 1] Déjà, on a fait beaucoup de tests et on a vu que pour nous en tout cas, dans la façon dont on le faisait, il y avait des problèmes de ranking. 00:34:25 [Speaker 1] En fait, ce qu'il faut comprendre, c'est que c'est l des sources d'entraînement sur des contenus qui sont existants. 00:34:34 [Speaker 1] Finalement si tu produis un texte, ça va être un texte qui est basé sur des contenus qui sont existants et il y a autre chose c'est que le but de chat JPT ou de LLLM, c'est de plaire au plus grand nombre. 00:34:44 [Speaker 1] Et donc c'est d'avoir un langage et des réponses qui sont moyennes. 00:34:51 [Speaker 1] Tu vois Il faut que ça plaise à tout le monde. 00:34:53 [Speaker 1] C'est vraiment le but, c'est de C'est la récompense pour le chat GPDR, c'est comme ça que ça fonctionne. 00:34:58 [Speaker 1] C'est quand on est content, on met un petit pouce, on l'entraîne, enfin on lui donne une carotte. 00:35:03 [Speaker 1] Donc il faut que la réponse soit plaise le plus possible. 00:35:05 [Speaker 1] Et une réponse qui est moyenne, basée sur les contenus qui sont déjà en ligne, ça ne donnait pas quelque chose qui était, qui permettait de ranker. 00:35:12 [Speaker 1] Aujourd'hui, ce qui marche, c'est de générer des contenus, mais de lui apporter des choses que les autres n'ont pas ou de l'enrichir avec tes propres bases de données, tes propres questions de clients, et caetera. 00:35:25 [Speaker 1] Donc ça, ça fonctionne. 00:35:26 [Speaker 1] Ça répond pas à ta question qui était est-ce qu'on l'utilise ou pas Et en fait, aujourd'hui, moi j'ai des personnes en interne qui sont des passionnés et et répondront toujours beaucoup mieux que n'importe quelle IA, un petit coucou à Olivier chez nous et voilà. 00:35:43 [Speaker 1] Et en fait les passionnés ça véhicule des propos techniques, ça c'est sûr, factuel, mais aussi de l'émotion. 00:35:49 [Speaker 1] Et c'est vrai que pour l'instant, l'émotion côté IA, elle n'est pas folle. 00:35:56 [Speaker 1] Donc, on n'en est pas encore là. 00:35:57 [Speaker 1] Par contre, bien sûr, on s'aide, c'est-à-dire que ça nous aide à rédiger des plans, à structurer du contenu, ça nous aide à créer des fiches produits aussi, ça nous aide à plein de choses, mais sur des contenus à forte valeur ajoutée, on l'utilise un peu moins. 00:36:11 [Speaker 2] Ok, logique. 00:36:12 [Speaker 2] C'est vrai que c'est intéressant ce que tu évoquais sur la partie récompense du modèle finalement mathématique de l'IA surtout avec les dernières mises à jour qu'on voit aujourd'hui où tu as des des screenshots sur Twitter de de personnes qui disent je suis Dieu, et caetera. 00:36:28 [Speaker 2] Et tu as Léa qui dit, mais oui, évidemment, bien sûr Grégory, c'est vous, c'est vous l'élu et tout ce que tu veux. 00:36:34 [Speaker 2] Donc c'est vrai que c'est, ça peut vite partir en fait en fonction de comment c'est un peu paramétré aussi de leur côté vers quelque chose de moins authentique finalement. 00:36:44 [Speaker 1] Oui, c'est ça. 00:36:45 [Speaker 1] Et c'est un contenu que tu peux retrouver généralement. 00:36:47 [Speaker 1] Si tu fais toi, ta demande de manière assez basique et que ton voisin fait la demande de manière assez basique, vous allez avoir un contenu qui est vraiment très très proche l'un de l'autre. 00:36:55 [Speaker 1] Et moi, je trouve que ça, voilà, ce n'est pas pertinent. 00:36:58 [Speaker 1] Il faut y ajouter sa patte quoi et c'est qu'il n'y a qu'un humain qui peut réellement le faire, enfin il y a un humain, un bon rédacteur ou un passionné. 00:37:04 [Speaker 2] Ouais carrément. 00:37:05 [Speaker 2] Et aujourd'hui, tu as du trafic qui vient de Chat GPT 00:37:09 [Speaker 1] Alors, c'est marrant parce qu'on a enregistré hier avec avec Laurent, tu connais bien, Dupanier, à qui on passe ce bonjour aussi au passage. 00:37:18 [Speaker 1] Et on parlait de justement toute cette partie-là et je disais que moi j'ai installé un petit, tu peux vérifier si tu as du trafic qui arrive donc avec Google analytics. 00:37:28 [Speaker 1] Nous on utilise Google analytics sur plausible et en parallèle, on a couplé avec un autre outil qui s'appelle Perriple qui lui vérifie le crawl. 00:37:37 [Speaker 1] Donc c'est le passage du bot et Google analytics, il nous donne la vraie visite. 00:37:43 [Speaker 1] Donc ça nous permet de faire une corrélation, je veux dire corrélation, c'est très mal vu scientifiquement parce qu'en fait il n'y a pas tellement de liens, mais ça nous permet de voir est-ce que est-ce que les LLM passe bien chez nous enregistrer des informations et est-ce que ça génère bien des visiteurs côté Google analytics. 00:37:59 [Speaker 1] Aujourd'hui, on en fait beaucoup beaucoup de bruit, mais en réalité c'est un pour 100 quoi chez moi. 00:38:06 [Speaker 1] D'accord ok. 00:38:06 [Speaker 1] Par contre, est-ce qu'il faut surveiller oui clairement. 00:38:09 [Speaker 3] Ouais. 00:38:09 [Speaker 1] On a mis la main dans quelque chose. 00:38:12 [Speaker 1] Google ça a mis des années à ce que ça passe de un pour 100 à 40 pour 100 chez moi. 00:38:20 [Speaker 1] C'est sûr que les LLM vont envoyer plus de trafic. 00:38:23 [Speaker 1] Par contre est-ce que c'est la révolution que tout le monde attend et tout le monde parle Je pense qu'on a on est un peu dans le, en ce moment on est un peu dans le vent. 00:38:30 [Speaker 1] Sur la partie, je parle, génération de trafic, optimisation de l'ALM, et caetera. 00:38:35 [Speaker 1] En tout cas, on fait beaucoup de bruit pour pas grand chose pour l'instant. 00:38:37 [Speaker 2] Ouais, tu penses que le jour où les gens vont acheter dans Chat GPT, c'est peut-être pas tout de suite, tout de suite quoi. 00:38:43 [Speaker 1] Ouais, c'est ça. 00:38:44 [Speaker 1] C'est-à-dire qu'en fait, plus le moteur va s'améliorer, plus la réponse sera pertinente et plus finalement, est-ce que la personne, elle va aller plus loin pour avoir de l'information Non, si elle a la réponse tout de suite, elle a la réponse tout de suite. 00:38:55 [Speaker 1] Elle va fermer son onglet, elle passera à autre chose. 00:38:57 [Speaker 1] Ça m'étonnerait qu'elle aille cliquer, tu vois, sur le petit résultat au-dessus. 00:39:01 [Speaker 1] Bon, voir comment ça évolue. 00:39:03 [Speaker 1] Par contre, sur la partie achat, oui, il faut suivre ça de près parce que c'est, c'était quand même un des avantages d'avoir un sens site e-commerce, de pouvoir maîtriser de bout en bout la fidélisation, et caetera. 00:39:13 [Speaker 1] C'est une bonne question pour toi aussi. 00:39:14 [Speaker 1] C'est-à-dire que si l'achat se fait sur la LLM ou si l'achat se fait sur les marketplace et si l'achat se fait dans TikTok shop, finalement la feed, elle est est plus dure à appréhender. 00:39:27 [Speaker 1] Donc il va falloir la faire évoluer en tout cas. 00:39:29 [Speaker 1] Donc je suis, je ne suis pas pressé que ça arrive, mais c'est sûr, l'e-commerce est en train d'évoluer et on va aller vers cet achat, je veux dire délocalisé, c'est-à-dire, toi tu as devenir rapim et il va falloir que tu alimentes un petit peu plusieurs sources qui pourront vendre en direct, tu vois tes produits quoi. 00:39:49 [Speaker 2] Ouais carrément. 00:39:50 [Speaker 2] Et est-ce que toujours dans cette optique un peu SE0 du coup tu t'arrives à voir un petit peu comment ça s'appelle le JI0JS0 peut-être. 00:39:58 [Speaker 1] Ouais, il y a plein de termes. 00:40:00 [Speaker 1] SE0AIAISE0. 00:40:03 [Speaker 1] Et du 00:40:03 [Speaker 2] coup, est-ce que tu arrives à comprendre comment ils analysent ton site C'est les LLM. 00:40:08 [Speaker 1] Alors, il y a les grandes règles. 00:40:10 [Speaker 1] C'est que, en fait la LLM quand elle a besoin d'une information, elle va aller crawler un moteur de recherche. 00:40:18 [Speaker 1] Donc bing pour OpenAI par exemple, elle va prendre un certain nombre de résultats entre la première et la deuxième page. 00:40:26 [Speaker 1] Généralement pour faire une réponse, on va dire que pour faire 100 pour 100 de ta réponse, elle va aller piocher dans tous les sites qu'elle va aller visiter pour reconstituer une réponse complète. 00:40:36 [Speaker 1] Ok. 00:40:36 [Speaker 1] Donc elle va prendre 20 pour 100 du premier résultat, 5 pour 100 du deuxième, et caetera et caetera. 00:40:41 [Speaker 1] Donc déjà, il faut bosser bien son référencement naturel pour être dans les, au minima dans la première page, tu vois Donc ça, c'est important. 00:40:48 [Speaker 1] Et puis finalement, il y a, vu que ça se nourrit de contenus qu'elle trouve sur le web, si on dit que la meilleure bijouterie, c'est Ocarat, plus souvent qu'on dit que ça, c'est mes concurrents, plus quand tu vas chercher est-ce que ma, est-ce que quelle est la meilleure bijouterie en ligne, c'est Ocarat qui remonte. 00:41:06 [Speaker 1] Donc il y a une notion de popularité qui est contrairement au SEO, en SEO, la popularité c'est des liens, tu vois, c'est le nombre de liens qui pointent vers chez toi. 00:41:15 [Speaker 1] Là, la popularité, elle va se traduire par un nombre de citations de ta marque. 00:41:20 [Speaker 1] Ça veut dire qu'il faut aussi réfléchir son contenu. 00:41:22 [Speaker 1] Généralement, quand tu es chez toi, tu ne vas pas dire Ocarat, c'est la meilleure bijouterie en ligne en haut de ton contenu, donc il va falloir réfléchir à des moyens sympa de le faire. 00:41:30 [Speaker 1] Au lieu de dire chez nous, tu veux dire chez Ocarat, chez votre bijouterie Ocarat, tu vas devoir peut-être un peu modifier ton contenu pour que ta marque apparaisse un peu plus, transpire un peu plus dans tes contenus. 00:41:40 [Speaker 1] Tu vois, alors qu'avant tu aurais dit sur notre shop ou sur notre site dans nos catégories, tu vois, tu te serais arrêté là. 00:41:45 [Speaker 1] Là, il va falloir que tu l'orientes un peu plus, plus souvent que tes concurrents. 00:41:50 [Speaker 1] Et puis après il faut que tu sois, en fait elle ne lit pas, la LLM elle ne lit pas le contenu comme Google. 00:41:58 [Speaker 1] Google elle a besoin des contenus qui sont plutôt longs hyper complets et caetera. 00:42:01 [Speaker 1] La LLM elle a, ce qu'on a pu voir c'est qu'elle aime bien les contenus qui sont courts et synthétiques et qui sont des petits paragraphes. 00:42:08 [Speaker 3] Il y 00:42:08 [Speaker 2] a moins que qu'elle n'a ingurgité. 00:42:10 [Speaker 1] Ouais, c'est ça, puis c'est plus facile pour elle de condenser des phrases déjà condensées en fait finalement. 00:42:15 [Speaker 1] Et du coup, les parties FAQ que tu peux avoir sur les produits, tout ça, c'est du pain béni, donc c'est des choses plutôt sur lesquelles il va falloir aller. 00:42:24 [Speaker 1] Là, je te donne des règles qui sont à l'instant t, ça évolue 00:42:26 [Speaker 3] toutes les 00:42:27 [Speaker 1] semaines, mais si tu bosses bien ton SE0 déjà et que tu es bien présent dans Bing, et caetera, tu te mets et que tu es en première page, tu as des chances et puis après voilà modifier ces petites citations, jouer ta réputation, être sur les sites de confiance, ça varie pas tellement en fait par rapport au SE0, il y a juste quelques petites nuances à avoir. 00:42:45 [Speaker 2] Hyper intéressant comme première piste en tout cas, je pense, ça va beaucoup intéresser ceux qui, ceux qui écoutent. 00:42:51 [Speaker 2] Maintenant, si on tire un petit peu le fil, notamment sur la partie fidélisation, je me posais la question est-ce que vous avez développé des scénarios CRM spécifiques pour faire revenir les clients Tu parlais un peu de moments de vie. 00:43:03 [Speaker 2] Je sais pas si quelqu'un achète une montre pour son mariage, est-ce que tu vas le recontacter x années plus tard pour son, pour son divorce ou pour son enfant 00:43:13 [Speaker 1] bien, tu vois, je pourrais te dire qu'on est hyper bon sur cette partie là parce que tu me reçois dans le podcast et alors ça serait mentir. 00:43:20 [Speaker 1] On est en fait on s'y est mis que il y a très peu de temps. 00:43:24 [Speaker 1] D'accord. 00:43:24 [Speaker 1] En fait c'est marrant mais donc nous comme je te disais tout à l'heure on fait on a fait 20 vingt-cinq pour 100 en croissance pendant les 10 premières années et en fait toi tu consolides ton acquisition et puis c'est vrai que tu mets un petit peu de côté la partie fidélisation et je pense que c'est un peu le scénario que tu dois vivre toi tu vois à travers beaucoup d'e-commerçants et quand l'économie se complexifie un petit peu, c'est là où tu dis ah c'est vrai que les coûts d'acquisition, ces 5 dernières années, les coûts d'acquisition se sont envolés plus 20 pour 100 en moyenne, tu vois ça 00:43:54 [Speaker 3] a un 00:43:54 [Speaker 1] meilleur métier, donc tu te dis c'est peut-être pas mal de fidéliser un petit peu mieux et on est dans ce cas-là chez Ocarat. 00:44:01 [Speaker 1] Donc on a on a mis en place des choses ouais mais c'est c'est 5 ans pour moi ça reste hyper récent tu vois on n'a pas eu cet ADN autant on est très fort sur l'acquisition autant sa partie CRM et caetera on est on est moins bon. 00:44:13 [Speaker 1] Bien sûr aujourd'hui on a des relances toutes les relances classiques. 00:44:18 [Speaker 1] Ce qui est d'autant plus compliqué chez moi, c'est que autant quand j'ai commencé, on était un petit peu seul sur notre segment moyen de gamme parce que tu avais la place Vendôme qui était pour certains inaccessible après tu avais le retail qui débarquait sur internet avec des produits fabriqués en Asie, en Inde, cheap à panier moyen soixante-dix euros quoi. 00:44:37 [Speaker 1] Donc on avait une place tout seul. 00:44:38 [Speaker 1] Aujourd'hui ce n'est plus le cas. 00:44:40 [Speaker 1] Donc c'est-à-dire qu'il y a des spécialistes de l'alliance, il y a des spécialistes de la maladie de baptême, il y a des spécialistes de la montre. 00:44:45 [Speaker 1] Donc on est plus en concurrence, quelqu'un qui achète une bague de fiançailles chez nous, ce réflexe ce n'est pas naturel de venir chez Ocarat. 00:44:52 [Speaker 1 Ocarat Même si tu l'as bien traité, vu que ce qui se passe peut-être un an, 2 ans, 3 ans, tu vois et que mine de rien les gens peuvent se désabonner aux newsletters, oublier ta com, et caetera. 00:45:04 [Speaker 1] Donc oui, on a mis des choses en place pour aller la relancer. 00:45:07 [Speaker 1] Alors est-ce que c'est fonctionnel Est-ce qu'on s'aperçoit là encore, je pourrais dire oui, ça marche bien si je regardais, est-ce qu'il y a des conversions après coup Oui il y a des conversions. 00:45:15 [Speaker 1] Et ce dont on s'aperçoit c'est que souvent, c'est des conversions qui n'ont pas forcément quelque chose à voir dans notre scénario. 00:45:20 [Speaker 1] C'est-à-dire que notre scénario vague de fiançailles et alliances, ce n'est pas forcément des alliances qui se vendent au bout du compte. 00:45:25 [Speaker 1] C'est très bien parce que c'est notre axe de de com, on rentre à un bon moment et caetera. 00:45:32 [Speaker 1] Mais nous on mise plutôt cette fois-ci sur on est présent sur les sur les médias qui parlent de d'alliance et donc quand la personne recherche parce que naturellement elle recherche, on est présent. 00:45:44 [Speaker 3] Et ce 00:45:44 [Speaker 1] n'est pas nos scénarios automatiques qui vont la chercher. 00:45:46 [Speaker 1] Comme je suis revenu un petit peu en arrière, on était, on a, quand on s'y est mis, on a été très très fort dans l'hyper segmentation. 00:45:53 [Speaker 1] En fait on s'est aperçu que ça marchait moins bien que quand on segmentait, c'est-à-dire que quand je ciblais la montre homme automatique pour tous les gens qui achetaient des montres automatiques, en fait des fois il y a des femmes qui ont envie des cadeaux pour leurs hommes. 00:46:07 [Speaker 1] Et en fait, si tu ne les adresses plus du tout parce que tu fais l'hyper segmentation, tu peux les chercher. 00:46:11 [Speaker 1] Donc, est-ce qu'il faut avoir l'hyper segmentation Oui, mais dans une communication peut-être un peu plus globale, tu vois. 00:46:18 [Speaker 1] C'est-à-dire que tu peux envoyer cette même newsletter hyper segmentée mais par contre, avoir une communication un peu plus bas dans ta newsletter, par exemple, qui va reparler de tes univers au global pour que les personnes se disent oui, c'est vrai, ils font ça aussi. 00:46:28 [Speaker 1] Et c'est important pour moi qu'ils vendent des montres, des bijoux. 00:46:31 [Speaker 1] Et puis dans les montres, un panorama hyper large qui va de l'événement de vie aux bijoux pour se faire plaisir. 00:46:37 [Speaker 2] Hyper intéressant. 00:46:39 [Speaker 2] Mais maintenant, les produits que vous vendez, ils sont quand même assez délicats. 00:46:43 [Speaker 2] Tu ne peux pas envoyer une montre par la poste comme tu envoies une paire de chaussettes. 00:46:47 [Speaker 2] Comment tu gères cette partie logistique pour s'assurer de la sécurité, mais aussi de la rapidité 00:46:54 [Speaker 1] Alors nous ça, on a pris le parti de tout faire en interne. 00:46:59 [Speaker 1] Alors nous, on est très doueur, ce qu'on appelle doueur dans l'e-commerce, c'est les gens qui internalisent le plus de choses. 00:47:04 [Speaker 1] Donc du développement, la gestion de la plateforme, la plateforme de marque, les communications, le marketing, tout sauf le SEEA, mais principalement on fait tout. 00:47:14 [Speaker 1] Et donc la logistique ne fait pas exception à cette règle. 00:47:17 [Speaker 1] Dès le début, on a un de mes associés qui a pris la responsabilité de ce service et en fait, ça nous a permis de voir un peu les contraintes. 00:47:25 [Speaker 1] Il y a du stock et du flux tendu pardon. 00:47:29 [Speaker 1] Donc c'est plus simple pour nous d'être le centralisateur de toutes les informations et de tous les produits plutôt que de passer par un centre logistique. 00:47:36 [Speaker 1] Ça nous permet aussi avec nos compétences métiers de vérifier que ce qu'on a reçu, c'est bien ce que le client avait commandé parce que là, tu ne vois pas la différence entre une pierre en 0 10 carats, une pierre en 0 20 carats, ça soit très peu, c'est du pouillème 2 millimètres entre de l'or 9 carats et de l'or dix-huit carats, tu ne le vois pas à l'oeil nu, donc il faut qu'on vérifie les poinçons, les certificats, quand on envoie une montre qui est à quartz, que la pile est bien là et fonctionne. 00:48:06 [Speaker 1] Tout ce petit boulot finalement qu'un logisticien te facturerait une blinde s'il te le facture, mais la plupart ne s'adaptent pas autant. 00:48:14 [Speaker 1] Donc c'est plus simple pour nous avec des produits, voilà, Toshi de les recevoir, les vérifier, de les protéger et de les renvoyer. 00:48:21 [Speaker 2] Ouais, si vous maîtrisez tout le process au moment 00:48:23 [Speaker 1] où il n'y a pas qu'une question de coût. 00:48:25 [Speaker 1] Forcément, il y a une question de coût aussi, mais. 00:48:29 [Speaker 2] Question de R0I pardon. 00:48:31 [Speaker 1] Question de R0I, voilà, tu as bien fait de me reprendre. 00:48:35 [Speaker 1] Mais je pense que c'est même au-delà de ça, c'est vraiment pour notre sérénité et pour être sûr que le client, il n'y ait pas de pépins. 00:48:43 [Speaker 1] Parfois, les clients, ils vérifient même le poids des bijoux et c'est normal. 00:48:47 [Speaker 1] Tu vois avec les matières. 00:48:49 [Speaker 1] Premier, l'or qui explose, et caetera, ça représente parfois des gros achats. 00:48:52 [Speaker 1] Ils veulent s'assurer que tout est bien et c'est à nous de faire en sorte que tout est bien. 00:48:56 [Speaker 2] Ok. 00:48:58 [Speaker 2] Si on parle un petit peu maintenant de la suite, toi d'après tout ce que tu m'as dit s'il y avait une chose que tu voulais refaire, ça serait quoi Est-ce que déjà tu avais quelque chose en tête ou pas forcément 00:49:12 [Speaker 1] Qu'est-ce que tu veux dire d'en d'en refaire Est-ce qu'il y a 00:49:15 [Speaker 2] Par exemple, est-ce que tu vois il y a une décision que tu as prise à un moment qui qui aujourd'hui tu te dis ouais peut-être que si j'avais joué différemment, ça aurait été mieux. 00:49:24 [Speaker 1] Alors c'est toujours, c'est toujours un peu compliqué ça, 00:49:28 [Speaker 2] tu vois. 00:49:29 [Speaker 1] C'est finalement, c'est un peu la même question de qu'est-ce que tu dirais aux Grégory d'il y a 10 ans. 00:49:35 [Speaker 1] Moi, je suis je ne suis jamais trop fan de cette question. 00:49:37 [Speaker 1] Je te dis pourquoi parce que 00:49:38 [Speaker 3] en 00:49:38 [Speaker 1] fait, si aujourd'hui on se reçoit, si je vais aller jouer l'effet papillon de me dire ou de refaire un truc et que ça modifie tout le futur, on ne se verra pas aujourd'hui. 00:49:47 [Speaker 1] Tout le passé plutôt, on ne se reverra pas aujourd'hui. 00:49:49 [Speaker 1] Donc, je trouve que ce qu'on a fait, c'est bien. 00:49:51 [Speaker 1] Est-ce qu'il y avait des choses à améliorer Je pense que comme chaque aventure professionnelle, on ne s'est pas spécialement planté sur certains trucs. 00:50:05 [Speaker 1] Ouais, il y aurait peut-être des petits switch techniques, tu vois, que j'aurais fait plutôt, des choses comme ça, mais il n'y a pas de décision vraiment structurelle de la boîte marketing ou gestion d'entreprise, qu'on aurait pu faire différemment. 00:50:22 [Speaker 1] Non, ouais, je n'ai pas de, je ne saurais pas répondre à cette question. 00:50:24 [Speaker 2] Oui, je suis un peu comme toi, tu vois, je me dis toujours les erreurs que tu as pu faire au final, je suis content de les avoir fait parce que ça m'a évité derrière, tu as plein de problèmes de les avoir fait à l'époque plutôt que maintenant par exemple. 00:50:35 [Speaker 1] Y a des situations qui ont été plus difficiles que d'autres. 00:50:37 [Speaker 1] On a eu nous au tout début d'Ocarat a, on a eu un petit passage avide où on a dû se séparer d'employés. 00:50:45 [Speaker 1] Tu vois ça, ça a été un truc. 00:50:47 [Speaker 1] Si je devais dire, j'aimerais ne pas le faire. 00:50:50 [Speaker 1] Mais en réalité, si je ne le faisais pas, est-ce qu'au Cara, on serait là aujourd'hui On serait peut-être mort. 00:50:53 [Speaker 1] Donc, c'est difficile. 00:50:55 [Speaker 1] Bien sûr, je regrette cette période, elle a été difficile. 00:50:58 [Speaker 1] J'aurais passé des nuits compliquées. 00:51:01 [Speaker 1] Mais aujourd'hui elle fait partie de l'ADN et de l'histoire qui ont mené au Cara là où il en est et finalement le changer, ça pourrait changer toute l'aventure aussi quoi. 00:51:08 [Speaker 2] Ouais carrément carrément. 00:51:10 [Speaker 2] Et toi, si tu avais un conseil à donner, tu vois, un fondateur ou une fondatrice qui veut se lancer dans le e-commerce aujourd'hui, ce serait quoi 00:51:19 [Speaker 1] Alors ça aussi, ce n'est pas question. 00:51:20 [Speaker 1] Tu as dû m'envoyer avant ça là. 00:51:23 [Speaker 1] Ça, c'est dur, c'est dur, c'est dur parce que ça dépend de plein de trucs. 00:51:27 [Speaker 1] Maintenant, tu vois, je pense qu'il y a tester des choses, tester, tester parce qu'aujourd'hui on est devenu avec les réseaux sociaux, avec LinkedIn, etc, on a l'impression qu'il y a des recettes miracles que tu vas acheter ou que tu vas apprendre ou que tu vas regarder et puis ça va fonctionner. 00:51:46 [Speaker 1] Or la vie d'un e-commerçant, ce n'est pas ça. 00:51:48 [Speaker 1] Ce que je te dis avec Ocarat, ce n'est pas la même chose qu'avec mon pote de chez Vates Sécurité ou qu'avec Anatole de ma coque, ça n'a, on a des business différents, il fonctionne différemment, on est câblé à peu près pareil tous les 3, on a le même cerveau et pourtant on ne fait pas les mêmes choses et pourtant on cartonne parce que ça dépend de nos clients finalement. 00:52:06 [Speaker 1] Donc tester, ne pas croire tout ce qui est, tout ce qu'on voit, c'est vraiment être douter de tout en fait, c'est important, c'est ça, remettre en cause les choses. 00:52:15 [Speaker 1] Même en interne, des fois nous, on est sûr de choses et puis quand on creuse, on s'aperçoit qu'en fait non, ce n'est pas vrai quoi. 00:52:22 [Speaker 1] Donc je dirais tester pour voir là où ça fonctionne, là où est son audience, et caetera. 00:52:29 [Speaker 1] Et je pense qu'il y a un conseil que j'ai dit il n'y a pas longtemps que j'ai envie de te recommuniquer, c'est être audacieux aussi. 00:52:34 [Speaker 1] Parce que si tu restes très standard, tu sors pas du lot. 00:52:39 [Speaker 1] Encore une fois, et on le voit, les personnalités qui émergent sur internet, je ne parle pas d'e-commerce, je parle de personal branding. 00:52:46 [Speaker 1] Tu vois, c'est des gens qui sont audacieux, clivants ou non, bienveillants à outrance, et c'est des gens qui prennent un risque. 00:52:54 [Speaker 1] Et aujourd'hui, je pense qu'il n'y a pas de, il n'y a pas de succès sans risque quoi. 00:52:58 [Speaker 2] Carrément. 00:52:58 [Speaker 2] Hyper cool. 00:53:00 [Speaker 2] Et dernière question pour finir, de ton point de vue, ce serait que c'est quoi un peu ta vision pour Ocarat pour les prochaines années à venir 00:53:10 [Speaker 1] Tu vois, ça, c'est la question. 00:53:13 [Speaker 1] Internateur, je ne leur dis pas. 00:53:14 [Speaker 1] Non, il y a 2 choses pour moi à prendre en compte. 00:53:23 [Speaker 1] Si on regarde la Chine, en fait pourquoi je parle de la Chine Parce que la Chine a généralement 3, 4 ans d'avance sur les États-Unis et nous, on a 2, 3 ans de retard sur les États-Unis. 00:53:30 [Speaker 1] Voilà, c'est à peu près ceux qui sont hyper en avance. 00:53:33 [Speaker 2] Ça compte, on n'entend pas souvent ça. 00:53:35 [Speaker 1] Ouais, et si tu regardes en Chine, nous, on fait beaucoup de veille sur ce qu'on nous autorise de voir en Chine. 00:53:42 [Speaker 1] Et en fait, tu as 8 achats sur 10 en Chine, c'est une marketplace. 00:53:45 [Speaker 1] Aux États-Unis, c'est un peu plus de 5, d'un achat sur 2. 00:53:50 [Speaker 1] En France, on est en dessous de ce seuil. 00:53:52 [Speaker 3] Donc, on 00:53:52 [Speaker 1] peut très bien imaginer que dans le futur, les marketplaces se renforcent en France. 00:53:58 [Speaker 1] Et quand je dis les marketplaces, en réalité, j'en pense qu'à une, qu'on ne va pas citer, mais j'en pense qu'à une. 00:54:04 [Speaker 1] Donc le premier truc, c'est quand je te disais, il faut tester, c'est qu'encore une fois, moi, tu vois, je suis contre les marketplaces à la base, que je veux que le client vienne chez moi, je veux qu'il achète chez moi, je veux pas créer ma propre concurrence d'un monstre qui sera bien plus fort que moi avec des coûts marketing bien plus forts en plus avec une voilà des fois des pratiques un peu douteuses. 00:54:27 [Speaker 1] Mais donc je veux qu'ils viennent chez moi. 00:54:28 [Speaker 1] Mais par contre si on suit un modèle comme ça, il va bien falloir à un moment donné que je réfléchisse à à tu vois ouvrir les yeux. 00:54:35 [Speaker 1] Alors ça, c'est un premier point, tu vois qui est déjà cool pour certains, moins pour d'autres. 00:54:40 [Speaker 1] Quand tu es disruptures pour moi, c'est moins sympa déjà. 00:54:43 [Speaker 1] Et puis de l'autre côté, tu as ce dont on parlait tout à l'heure, c'est-à-dire que là, tu as maintenant tu as TikTok shop, tu peux acheter Inap, tu as Amazon By Me, tu vois, donc Amazon qui vient directement acheter chez toi pour livrer le client qui passe chez lui et tu as, je crois que tu as un deal Shopify chat JPT où tu vas pouvoir avoir une expérience d'achat sur chat GPT. 00:55:09 [Speaker 1] Alors est-ce que ça te renvoyant le client ou non pour l'instant tout le monde parle, on n'en sait pas vraiment grand chose, donc on attend de voir. 00:55:14 [Speaker 1] Mais si le futur c'est l'inap comme le fait TikTok, ce qui a du sens, on peut imaginer que la personne ne quitte pas de chat GPT puis que tout se fait via le 00:55:25 [Speaker 3] LLM et 00:55:26 [Speaker 1] dans ce cas-là, tu vois, c'est, ça veut dire que qu'est-ce que tu fais de ton e-commerce Est-ce que ce n'est qu'un PIM qui distribue ces produits à droite, à gauche Est-ce qu'au contraire il faut que j'ouvre des boutiques pour aller finalement en tant que pure player, j'ai une cible qui est celle d'internet qui est uge déjà, mais j'ai aussi tous les gens à côté qui retournent un peu en boutique même si le rethel a du mal. 00:55:47 [Speaker 1] Je pense qu'il faut trouver la bonne formule, mais je pense qu'il y a peut-être quelque chose à faire, donc je ne pourrais pas répondre précisément à cette question. 00:55:54 [Speaker 1] Tout ce que je sais, c'est qu'on est en train de vivre quelque chose dans les 5 prochaines années, l'e-commerce va changer et qui voilà, si ce n'est pas à notre porte aujourd'hui, il faut quand même, c'est là où je te disais, il faut, il ne faut pas avoir de hier, il faut regarder ce qui se passe, s'intéresser aux choses et suivre un peu ce qui se fait dans les autres pays aussi pour s'adapter en France. 00:56:11 [Speaker 2] Trop bien. 00:56:12 [Speaker 2] Écoute, right and time. 00:56:14 [Speaker 2] Merci beaucoup Grégory, c'était hyper important. 00:56:16 [Speaker 1] Merci beaucoup. 00:56:17 [Speaker 1] Ciao. 00:56:18 [Speaker 2] Merci d'avoir écouté cet épisode de loyoly talks jusqu'au bout. 00:56:22 [Speaker 2] J'espère qu'il vous a plu et que vous y avez trouvé plein d'astuces à tester pour votre marque. 00:56:26 [Speaker 2] Si c'est le cas, abonnez-vous pour ne pas rater le prochain. 00:56:29 [Speaker 2] Parlez-en autour de vous et laissez-nous une note 5 étoiles sur Apple podcast, ça nous aide beaucoup. 00:56:33 [Speaker 2] Enfin, si vous avez besoin d'augmenter votre LTV, n'hésitez pas à me contacter sur LinkedIn ou sur notre site point I o. 00:56:41 [Speaker 2] À bientôt.