La newsletter qui t'aide à faire revenir tes clients.
Lue par +2k marques e-commerce !
★ ★ ★ ★ ★
L’agentic commerce.
Voilà un mot qui fait du bruit en e-commerce.
À première vue, ça ressemble à une énième tendance tech.
Mais en creusant un peu, on découvre une vraie promesse : celle de redéfinir la manière dont les consommateurs interagissent avec les marques.
Et là, on ne parle pas d’un simple canal de vente en plus.
On parle d’un parcours personnalisé, fluide, piloté par l’utilisateur, et capable de traverser toutes les plateformes.
Alors, véritable révolution ou buzzword bien marketé ?
Plongeons dans ce concept pour y voir plus clair et voir comment l'exploiter en e-commerce.
C’est quoi l’agentic commerce ?
L’agentic commerce, c’est une nouvelle approche du e-commerce où l’achat est délégué… à une IA.
Oui, carrément.
Dans ce modèle, ce n’est plus l’utilisateur qui parcourt un site ou ouvre une appli pour acheter. C’est un agent ou des agents intelligent, autonome, qui agit en son nom.
Le mot “agentic” vient de “agency”, autrement dit la capacité d’un système à prendre des décisions par lui-même.
On n’est plus dans la simple assistance à l’achat, mais dans une prise d’initiative autonome.
L’IA analyse les besoins, explore les options, compare, décide et parfois… achète, sans intervention humaine.
Une expérience d’achat fluide, proactive, disponible partout.
Pas besoin d’aller sur un site en particulier, l’agent agit là où c’est pertinent, que ce soit dans un moteur de recherche, une messagerie ou un assistant vocal.
Différence avec le commerce conversationnel ou prédictif ?
Attention à ne pas tout confondre.
L’agenticcommerce va beaucoup plus loin que le commerce conversationnel ou prédictif.
Le commerce conversationnel, c’est quand vous échangez avec un chatbot ou un conseiller via WhatsApp ou Messenger.
Le commerce prédictif, lui, vous propose des produits en se basant sur votre historique ou celui de profils similaires.
Dans les deux cas, l’humain reste au cœur de la décision.
L’IA guide, suggère, mais ne décide pas.
Dans l’agenticcommerce, l’IA agit seule.
Elle a suffisamment de contexte, de données et de règles pour passer à l’action en toute autonomie.
Elle sait ce que vous aimez, vos contraintes, vos marques préférées.
Et elle peut commander à votre place. Oui, vraiment.
C’est cette autonomie décisionnelle qui change tout.
Elle transforme l’IA en acheteur proactif, et pas juste en assistant bavard.
Pourquoi cet engouement autour de l’agentic commerce ?
L'agenticcommerce bouscule les codes du e-commerce traditionnel.
Les géants de la tech s’y mettent les uns après les autres, et ce n’est pas pour rien.
L’annonce de Google et l’exemple d’Agentic Checkout
Le coup d’envoi a été donné par Google avec son projet Agentic Checkout.
L’idée c'est qu'une IA soit capable de finaliser un achat en ligne à votre place, en un clic, depuis votre mobile.
L’utilisateur n’a qu’à exprimer une intention : “je veux ce t-shirt en taille M” et l’agent se charge du reste.
Recherche, sélection, ajout au panier, paiement… le tout sans ouvrir la moindre application.
Côté expérience client, le changement est majeur.
Moins de frictions, moins de clics, plus "d’instantanéité".
L’acheteur n’est plus contraint par un tunnel de conversion rigide. Il délègue, l’IA exécute.
On n’est plus dans une simple amélioration UX.
On passe à une logique d’achat très raccourci, intégrée directement dans l’environnement de l’utilisateur (moteur de recherche, assistant vocal, etc.).
L’implication croissante des autres géants de la tech
Google n’est pas seul sur ce créneau.
Amazon, Meta, Shopify… tous explorent des formes plus ou moins avancées d’IA autonome au service du commerce.
Chez Amazon, Alexa continue de gagner en capacités décisionnelles.
Meta, de son côté, investit massivement dans l’IA générative pour mieux capter l’intention d’achat sur ses plateformes.
Et Shopify expérimente déjà des assistants basés sur l’historique client pour automatiser des recommandations... voire des commandes.
Ce qui se joue derrière cette course ?
Devenir l’assistant IA le plus efficace pour convertir, sans jamais quitter l’écosystème de la marque.
Et au cœur de tout ça, l'omnicanalité prend de plus en plus de place mais n'est pas une notion nouvelle.
Les frontières entre les canaux s’effacent.
Le client, ou plutôt son agent, peut passer d’une plateforme à une autre sans rupture.